Que les pédophiles soient des malades, des détraqués qui méritent assistance plus que châtiment est une idée tout à fait valable. Les vrais responsables sont ces décervelés qui font acte d'intelligence dans l'exacte mesure où ils participent du nihilisme de l'époque et légitiment les pires perversions. Qu'on en juge.
"D'où l'utilité des subterfuges pédagogiques. Je l'ai dit, ce fut alentour de ma dix-huitième année que je commençai à m'intéresser aux mouvements de jeunesse dont je m'étais jusqu'alors tenu à l'écart. Evidemment, je ne devins pas chef de quoi que ce fût, j'aimais trop ma liberté, mais je posai des jalons : je me liai avec un type qui dirigeait une manécanterie, je fis la connaissance d'un moniteur qui m'invita aux camps de Pâques et d'été qu'il organisait pour les adolescents de son association, je pratiquai plus assidûment que jadis les milieux de l'émigration russe qui sont une pépinière de jeunes (c'est dans un congrès de la jeunesse orthodoxe que je devais rencontrer la lycéenne qui allait devenir ma femme), j'obtins même d'un de mes amis, gros bonnet d'un mouvement scout, une carte de membre. De membre actif, il va sans dire."
Les Moins de seize ans, Matzneff, p. 82-83.
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samedi 14 juillet 2007
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