mercredi 9 mai 2007

La violence féminine

Dans la promotion de la sexualité féminine à l'égale de son pendant masculin, je vois, je vois... Et si la violence dans le sexe et entre les sexes, qui semble faire de la femme une victime expiatoire et innocente, et de l'homme la brute coupable et idéale, et si la douceur féminine opposée à la virilité masculine n'équilibraient pas plus les dérives du désir féminin que celles de sa moitié masculine? Je veux dire que la violence du désir féminin tient dans son incapacité à discerner entre fantasme et réalité. Seule l'intervention masculine lui permet d'opérer le nécessaire et malaisé tri et de ne pas sombrer dans les velléités de refuge psychotique. Où l'on voit que la virilité est une puissance de réalisation autant que de limitation.

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